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emmanuel maurel - Page 2

  • RTL - Parti socialiste : "Il faut incarner un socialisme décomplexé", selon Emmanuel Maurel

    INTERVIEW - Le candidat au poste de premier secrétaire souhaite que le Parti socialiste redevienne "le parti du mouvement" et reprenne "l’offensive pour construire un nouveau rapport de forces sur le terrain social".

    La défaite du Parti socialiste est le résultat d'un "vote-sanction", selon Emmanuel Maurel. Le candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste a un regard critique sur le précédent quinquennat : "Pour nombre de nos compatriotes de gauche, ce quinquennat a représenté une perte des repères spectaculaire. Pacte de responsabilité, loi travail, déchéance de nationalité : les Français ne se sont pas reconnus dans ce que nous avons fait, et finalement ne nous reconnaissent plus".

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  • L'actualité des socialistes du 23 février au 1er mars

    A LA UNE

    Le Vent se lève - « Les socialistes en sont venus à s’accommoder du libéralisme par petites touches » – Entretien avec Frédéric Sawicki

    Le 15 mars prochain, les militants sont invités à se prononcer sur les textes d’orientation du Parti socialiste, avant de déterminer le 29 mars qui de Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel et Olivier Faure en deviendra le premier secrétaire. Un peu moins d’un an après l’échec de Benoît Hamon à l’élection présidentielle, où en est le PS ? Pour en savoir plus, nous avons interrogé Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les socialistes français.

    ITALIE

    Terra Nova - L'Italie à l'épreuve des élections

    Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ? Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ? Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir.

    POPULISME

    Le Vent se lève - Íñigo Errejón : « Les peuples ne veulent pas faire la révolution tous les jours »

    Le Vent Se Lève a traduit l’intervention d’Íñigo Errejón au forum pour la construction d’une nouvelle majorité populaire qui a eu lieu en Argentine le 26 août 2017. L’intellectuel de Podemos y aborde beaucoup de thèmes : ce qu’est une construction hégémonique ; ce que signifie perdre les élections ; la façon dont les élites s’emparent de l’État ; et le rôle du militant qui doit rester connecté au sens commun. Il s’agit d’une contribution importante à la réflexion politique et stratégique.

    LES INNOVATIONS LOCALES

    Le Courrier des maires - Vers un nouvel âge du « socialisme municipal » ?

    Chargé d'animer le débat d'idées à gauche, la Fondation Jean-Jaurès a mis sur pied un Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (OEIL). Objectif : documenter des pratiques territoriales émergentes et pousser les élus socialistes à réfléchir au pouvoir d'agir citoyen ou encore l'expérimentation locale – sujets des deux premières notes publiées par cet Observatoire. Dijon (photo) en tant que smart city fera l'objet d'une prochaine étude.

    METIERS

    Jean Gadrey - Les métiers qui devraient créer le plus d’emplois dans les 10 ans aux États-Unis et en France : de quoi relativiser la grande peur des robots

    Tous les deux ans, aux États-Unis, le BLS (Bureau of Labor Statistics) fournit des projections d’emplois à dix ans selon les métiers. Je m’y intéresse depuis les années 1990 et elles se sont révélées assez fiables, au moins pour leurs prévisions sur ceux des métiers (« occupations » en anglais) qui sont appelés à croître le plus et le moins. Il y a d’ailleurs des tendances lourdes assez semblables depuis une trentaine d’années. Pour les personnes très courageuses qui s’interrogeraient sur la méthode, les hypothèses (certaines sont discutables mais pas déraisonnables) et les sources, voir cet article très complet.

    FISCALITE

    Libé - La progressivité de l’impôt, sujet secondaire, Par Bruno Amable, professeur à l’université de Genève

    Une lutte efficace contre les inégalités croissantes dans nos sociétés ne passe pas uniquement par une fiscalité progressive mais aussi par la fourniture de prestations sociales et de services publics de qualité.

    L’augmentation des inégalités est devenue un thème central de la réflexion des économistes et une préoccupation importante des populations concernées. La question de la réduction des inégalités est souvent posée en lien avec celle de la redistribution des revenus, que celle-ci prenne la forme de transferts directs vers certaines catégories de population, ou la fourniture de services publics. Cette question est elle-même liée à celle de la fiscalité, à la fois en ce qui concerne le montant des recettes fiscales, qui indique ce qu’il est possible de redistribuer, et le profil de l’imposition, qui détermine les contributions relatives, positives ou négatives, de chacun à la redistribution en fonction de ses revenus.

    BUDGET 2018

    OFCE - BUDGET 2018 : PAS D'AUSTÉRITÉ MAIS DES INÉGALITÉS

    L’objectif de cette étude est de fournir un panorama exhaustif du budget 2018, tant en analysant le détail des mesures votées, leur montée en charge et leur impact macroéconomique sur la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2018 et 2019 qu’en évaluant leurs effets redistributifs selon le niveau de vie des ménages.Les évaluations portent à la fois sur les nouvelles mesures fiscales et budgétaires issues de la Loi de finance mais aussi celles décidées par la précédente majorité ayant unim pact en 2018-2019. À cela s’ajoutent les mesures entrées en application avant 2018 mais dont les effets économiques peuvent être différés ou évoluer au cours du temps.

    SONDAGES

    Centre d'Observation de la Société - Le sondage, un mauvais outil pour comprendre la société

    Depuis leur introduction à la fin des années 1930 en France, et surtout leur application à partir du milieu des années 1960 au cas électoral, les sondages ont pris une place croissante dans le débat public. Pas un jour ne passe sans qu’un média ne rende compte d’une enquête. Les sondages partent d’un principe d’économie : observer une partie d’un ensemble permet, en extrapolant, de porter un regard global. La plupart des enquêtes d’opinion sont réalisées par des entreprises privées à des fins commerciales pour anticiper les ventes d’un produit et ne sont pas connues du grand public. De plus en plus d’enquêtes sont rendues publiques et commandées pour leur médiatisation par un groupe de pression, un « think-tank », une institution ou un média lui-même. Que valent ces sondages? Pas grand-chose sur le fond. La question qui se pose est surtout la croyance collective dans la valeur de l’outil.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les classes sociales : permanence et renouveau

    Les classes sociales n’ont pas disparu. Elles se sont recomposées et restent une clé de lecture essentielle des inégalités. Une analyse de Julien Damon, sociologue, extraite du site Telos.

    La communauté des sciences sociales s’agite régulièrement autour des classes sociales. Au tournant de ce siècle, des experts ont publié leur acte de décès. D’autres ont signalé leur retour.

    Le concept a été élaboré et discuté par des auteurs aussi éminents que Karl Marx et Max Weber, dans une société industrielle alors clivée entre groupes sociaux relativement homogènes, conscients de leurs différences et de leurs intérêts respectifs. La fin de ces classes sociales est en réalité annoncée ou prophétisée depuis des décennies, voire depuis que leur existence a été attestée en ces termes. Une fin annoncée, car elles n’existeraient plus vraiment dans des structures sociales plus centrées autour d’une vaste classe moyenne. Une fin prophétisée, car la lutte des classes aboutirait à leur disparition.

    La Vie des Idées - Pourquoi rejeter les inégalités ?

    À propos de : T. M. Scanlon, Why Does Inequality Matter ? Oxford UP

    Pour Thomas Scanlon, l’égalité n’est pas une valeur politique en soi. C’est bien plutôt parce que nous souffrons des inégalités économiques que nous lui sommes attachés. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?

    Pour Thomas Scanlon, nos raisons de nous soucier des inégalités économiques ne relèvent pas d’une volonté de défendre une valeur politique intrinsèque, l’égalité : elles correspondent plutôt à nos objections contre les inégalités dont nous souffrons. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?

    Observatoire des inégalités - Inégalités : comment expliquer l’hypocrisie de la gauche ?

    « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». La bourgeoisie culturelle s’enflamme de façon aussi ardente qu’hypocrite contre les inégalités. Au fond, elle n’a pas grand-chose à faire des catégories populaires. Comment expliquer cette situation ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le débat sur les inégalités en France est marqué par une profonde hypocrisie. Les grandes envolées lyriques, souvent à gauche de l’échiquier politique, cachent mal une indifférence au sort des catégories populaires [1]. Il ne suffit pas de dénoncer ce grand écart entre les discours et les actes, il faut aussi essayer d’en comprendre les raisons.

    « Voulons-nous vraiment l’égalité ? » s’interrogeait en 2015 le philosophe – et président de l’Observatoire des inégalités – Patrick Savidan [2]. Qui est ce « nous » ? Certainement pas les « libéraux-conservateurs » qui, fidèles à leur idéologie, estiment que la liberté prime sur tout et que l’égalité est au fond un sous-produit. Bien davantage les « progressistes » qui affirment que, sans l’égalité, la liberté ne peut se construire.

    KEYNES

    Alternatives Economiques - Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? Des arguments solides !

    Avec son sens habituel de la provocation, Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, vient de publier une petite note intitulée « Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? ». Suivent trois séries d’arguments, censés démontrer que la France est une économie où la demande ne peut plus jouer aucun rôle positif. Mais ils sont loin d’être convaincants.

    L’argument du taux de chômage naturel

    Premier argument, la France est proche du taux de chômage structurel, celui à partir duquel toute demande supplémentaire de main-d’œuvre n’aboutit pas, faute de gens formés, et se traduit par des hausses des salaires et des prix. Mettez plus de demande, nous dit Patrick Artus, et vous aurez plus d’inflation et pas moins de chômage.

    FONCTIONNAIRES

    Jean-Marie Harribey - 120 000 fonctionnaires priés de partir… où ?

    Le 1er février 2018, le gouvernement a annoncé son intention de réformer de fond en comble la fonction publique, notamment en supprimant 120 000 emplois publics d’ici la fin du quinquennat. Au nom de la baisse des dépenses publiques de 3 points de PIB, d’une « gestion contemporaine » de l’action publique et d’une réorganisation « comme le font les entreprises », dixit le président.

    CHRISTOPHE GUILLUY

    Telos - Le mythe des « deux France »

    L’idée que la France est coupée en deux et que le clivage social se superpose à un clivage géographique, opposant la France des métropoles à la « France périphérique », est solidement ancrée dans l’opinion. C’est pourtant, à ce degré de généralité, une idée fausse.

    Je l’avais déjà écrit dans Telos en rendant compte des ouvrages de Christophe Guilluy qui a popularisé ces thèses. Pour le faire je m’étais appuyé sur une série de travaux de géographes et d’économistes publiés dans la très bonne revue de l’Insee Economie et statistique, notamment un numéro consacré en 2008 aux « disparités territoriales ». Il se trouve que cette revue récidive, presque dix ans après, en publiant un numéro spécial consacré aux « Régions et territoires »

    LA CROISSANCE

    OFCE - La croissance française en 2018-2019 : ce qu’en disent les prévisionnistes …Par Sabine Le Bayon et Christine Rifflart

    Alors que l’INSEE vient de publier la première version des comptes du quatrième trimestre 2017 et donc une première estimation de la croissance annuelle, nous nous interrogeons sur les perspectives 2018 et 2019 à travers une analyse comparative des prévisions réalisées sur la France par 18 instituts (publics et privés, dont l’OFCE), entre septembre et décembre 2017. Ce billet de blog présente les points saillants de cette analyse, détaillée dans le Policy brief de l’OFCE (n° 32 du 8 février 2018), intitulé « Une comparaison des prévisions macroéconomiques sur la France », et le document de travail (n° 06-2018) associé (où figurent les tableaux des prévisions par institut).

    OFCE - L’indicateur avancé : l’amarre est haute

    La publication ce jour des enquêtes de conjoncture dans les différentes branches confirme l’optimisme des chefs d’entreprise interrogés par l’INSEE en février (graphique 1). Le climat général des affaires reste dans une zone comprise entre son niveau de la fin 2007 et son pic de rebond de début 2011. Depuis deux mois consécutifs, le climat est toutefois en repli, sous l’effet en particulier d’un optimisme moindre dans les services.

    CAMBADELIS

    Telos - Le rassemblement de la gauche ou le rêve éveillé de Jean-Christophe Cambadélis, Gérard Grunberg

    Jean-Christophe Cambadélis, dans un long entretien accordé au journal Le Monde paru le 6 février, livre sa vision de la stratégie que devrait adopter le Parti socialiste pour revenir dans le jeu : une ligne d’autonomie au sein d’une gauche non alignée (Le Monde précise « sur Macron ou sur Mélenchon »). Il estime que « le socialisme, dans les conditions politiques actuelles, n’est qu’une partie de la gauche et qu’il doit impérativement se renouveler dans un ensemble plus large ». L’adversaire commun des « progressistes » n’est-il pas d’abord, en effet, « le marché libéral parce qu’il ne fait pas société ? » et celui qui l’incarne, Emmanuel Macron ? Il propose au niveau européen la création d’un « rassemblement large allant de Schulz à Tsipras ».

  • Orange - Parti socialiste : les quatre candidats à la direction du PS débattront le 7 mars

    Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont tous accepté le principe du débat télévisé, après de longues négociations. Il aura lieu le 7 mars.   

    Les quatre candidats au poste de premier secrétaire du PS - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - débattront le 7 mars, a annoncé vendredi 23 février le PS dans un communiqué.

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  • SNCF : " C'est toute une France qu'on va délaisser", prévient Emmanuel Maurel

  • L'actualité des socialistes : revue de presse hebdomadaire du 26 janvier au 1er février

    A LA UNE

    Le Point - Parti socialiste : quatre hommes pour un destin

    Faure, Le Foll, Carvounas et Maurel s'opposent pour prendre la tête du Parti socialiste. Tour d'horizon de leurs soutiens et de leurs propositions.

    Ils sont finalement quatre sur la ligne de départ. Quatre hommes à avoir obtenu le nombre suffisant de parrainages lors du conseil national du 27 janvier pour se présenter à l'élection du douzième premier secrétaire du Parti socialiste : Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel. Textes d'orientation et listes des soutiens sous le bras, ils feront campagne au moins jusqu'au 15 mars dans la plupart des fédérations et sections du pays, date à laquelle les militants du parti à la rose (environ 40 000 espérés) voteront pour les départager et ainsi refonder les instances du parti.

    MARK LILLA

    Libé, Laurent Joffrin - Quand l’identité a fait sombrer la gauche américaine

    Contempteur de la politique démocrate «versus» Clinton et Obama, l’historien Mark Lilla reproche aux progressistes d’avoir abandonné les classes populaires au profit des minorités. Un essai qui fait polémique outre-Atlantique.

    Voilà un Américain de gauche (un «liberal», dit-on aux Etats-Unis) qui énerve autant la gauche que la droite. Mark Lilla est un professeur d’histoire des idées à l’université Columbia qui est soudain devenu le centre d’une furieuse polémique. Né à Detroit, habitant aujourd’hui Brooklyn, il écrit régulièrement dans la New York Review of Books et dans le New York Times. Son petit livre, The Once and Future Liberal («l’homme de gauche d’hier et de demain»), a suscité un tumulte du diable dans les cercles de la gauche américaine, universitaire ou militante.

    Le Figaro - Mark Lilla : «L'idéologie de la diversité a effacé le grand récit de l'histoire américaine»

    L'historien américain des idées a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Pour le professeur de Colombia, l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche a mis en lumière les limites et les dangers de la politique des identités particulières.

    Mark Lilla est un politiste, historien des idées et journaliste américain né en 1956. Professeur d'Humanités à l'Université de Colombia, spécialiste de l'héritage des Lumières, il vient de publier The Shipwrecked Mind (éd. New York Review Books, 2016).

    LAICITE

    Le Monde - Les signe religieux « ostensibles » interdits dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale

    Le texte adopté recommande aux députés une tenue vestimentaire « neutre » et une « expression exclusivement orale ». Une mesure qui va contre la liberté d’expression pour certains élus.

    De 1945 à 1951, l’abbé Pierre, député (apparenté MRP, c’est-à-dire démocrate-chrétien) de Meurthe-et-Moselle, siégeait en soutane dans l’hémicycle. Une telle situation ne pourra plus se reproduire. Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 24 janvier, une mesure interdisant le port de signes religieux « ostensibles » et contraignant les députés à avoir une tenue vestimentaire « neutre ».

    GAFA

    Le Vent se lève - Comment les multinationales sont en train de reprendre le pouvoir sur internet – Entretien avec Juan Branco

    Le monde de l’information traverse une période de mutations dont l’issue est incertaine. Face à l’influence déclinante des médias traditionnels, les réseaux sociaux s’imposent comme des plateformes incontournables ; longtemps considérés comme des îlots de liberté face aux médias officiels, ils sont pourtant investis par une logique de marchandisation et de contrôle de plus en plus étroit de la part des multinationales… Juan Branco est avocat de Wikileaks. Docteur en droit, il analyse les bouleversements auxquels est sujette l’information (et, plus largement, la politique) dans le monde de Facebook et Google.

    TEMPS DE TRAVAIL

    Libé - Temps de travail: France-Allemagne à fronts renversés

    Malgré un chômage au plus bas, la réduction du temps de travail a le vent en poupe outre-Rhin, alors que dans l’Hexagone, pourtant en moins bonne posture, la question est passée de mode.

    C’est le paradoxe France-Allemagne. Du moins en apparence. Alors qu’outre-Rhin, le taux de chômage est au plus bas depuis la réunification, provoquant, notamment dans l’industrie, des difficultés de recrutement, le mouvement syndical revendique une nouvelle baisse du temps de travail. Or qui dit RTT dit embauches supplémentaires, donc accroissement des difficultés de recrutement pour les employeurs. A l’inverse, dans l’Hexagone, où le chômage peine à descendre franchement en dessous des 10 %, plus personne ou presque n’évoque la question.

    ALSTOM

    Le Monde - Alstom-Siemens : une plainte pour « négligence » qui vise l’Etat

    L’association anticorruption Anticor reproche au ministère de l’économie et des finances d’avoir renoncé à un gain financier d’au moins 350 millions d’euros lors de la prise de contrôle du français Alstom par l’allemand Siemens.

    Dans le mariage du groupe ferroviaire français Alstom avec l’allemand Siemens, l’Etat a-t-il perdu 350 millions d’euros ? C’est la certitude de l’association anticorruption Anticor. Son président, Jean-Christophe Picard, a déposé au parquet national financier, mardi 30 janvier, une plainte « contre X » pour « négligence par personne dépositaire de l’autorité publique », confirmant une information du Canard enchaîné du mercredi 31 janvier. Elle réclame l’ouverture d’une enquête.

    REVENU UNIVERSEL

    OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ?

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

    TRANSPORTS

    Le Monde - Transport : les trois scénarios d’investissement de la commission Duron

    Le rapport de l’ancien député socialiste et maire PS de Caen propose à l’exécutif d’investir de 48 milliards à 80 milliards d’euros dans les infrastructures de transport d’ici à 2037.

    « Tout n’est donc pas possible. Il faut choisir. » Ainsi commence le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, soit 212 pages remises à la ministre des transports, Elisabeth Borne, jeudi 1er février par son président, Philippe Duron, ancien député socialiste, ex-maire PS de Caen et figure éminente du transport. Au bout de cinq mois de travail, le gouvernement dispose d’un outil censé lui permettre de décider quels grands travaux d’infrastructures – autoroutes, lignes à grande vitesse, canaux de grand gabarit, travaux ferroviaires d’envergure – seront possibles au cours des vingt prochaines années.

    LEGISLATIVES

    Slate - Gauche éclatée et FN en berne, les leçons des premières législatives partielles du quinquennat

    DECODAGE

    Le Monde - 35 heures contre CICE : les arguments réducteurs d’Adrien Quatennens

    Une affirmation péremptoire du député du Nord fait ressurgir la question du chiffrage de l’efficacité des deux dispositifs en termes de créations d’emploi.

    Invité de l’émission « Politiquement show » sur LCI, mardi 23 janvier, le député de La France insoumise Adrien Quatennens a commenté les dernières annonces de création et de suppression d’emplois en jugeant que « dans ce pays, on supprime plus d’emplois que l’on en crée avec les effets de la politique d’Emmanuel Macron ».

    Le député du Nord a ensuite ajouté que la réforme des 35 heures avait été la mesure la plus créatrice d’emplois des dernières décennies, quand le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) n’aurait eu à l’inverse qu’« un impact très limité ». Sa sortie a provoqué de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux.

    HOLLANDE

    Slate - Et si la politique de François Hollande avait finalement relancé l'économie française?

    Il a fini à 4% d'opinions favorables. Et pourtant, son action est peut-être plus bénéfique pour le pays que sa cote de popularité ne le laisse penser.

    Dans l’inconscient collectif, François Hollande restera l’un des –si ce n’est le– présidents le plus haï de la Ve République. Les sondages d’opinion publiés sur la toute fin de son mandat (2016-2017) faisaient état d’une cote de popularité de 4%, une détestation encore jamais vue dans l’histoire politique française.

    Pour les observateurs, cette dégringolade était due à une absence totale de bilan, à un reniement du programme de gauche qui l’avait porté au pouvoir en 2012 et à une incapacité à faire consensus au sein de son propre camp.

    PS

    TV5monde - PS: Faure veut en finir avec la primaire ouverte

    Olivier Faure entend, s'il prend la tête du PS, en finir avec la primaire ouverte pour désigner le candidat du parti à la présidentielle, en restreignant le corps électoral à ceux qui auront pris part à la construction du projet du PS d'ici-là.

    "Je souhaite que le corps électoral, que ceux qui participent au vote des primaires, ce soit ceux qui pendant trois ans auront accompagné la reconstruction de la gauche", a affirmé dimanche à Pantin (Seine-Saint-Denis) le président du groupe PS à l'Assemblée, au lendemain du lancement de la campagne pour le poste de premier secrétaire.

    Le Figaro - Les parlementaires PS éludent les résultats «calamiteux» des partielles

    Une chape de plomb. Au Sénat comme à l'Assemblée, les parlementaires socialistes ne se sont pas étendus sur les très mauvais scores de leur parti lors des législatives partielles de dimanche. Le PS pourtant, dans le Val d'Oise comme dans le territoire de Belfort, a été relégué au rang de petit parti. En 6e position à Belfort, le PS n'a réuni que... 2,6% des voix. Un score à peine meilleur dans le Val d'Oise avec 6,88%.

    Le Figaro - Congrès PS : Emmanuel Maurel, candidat favori... de la France Insoumise

    Même s'ils ne sont - évidemment - pas invités à voter pour le futur Premier secrétaire du PS, les Insoumis ont déjà trouvé leur candidat. Sans surprise, il s'agit d'Emmanuel Maurel, seul représentant de l'aile gauche du parti dans la course. «S'il gagne, ça change l'orientation du PS et ça poserait la question d'un travail commun», a déclaré lundi Manuel Bompard, le coordinateur des campagnes de La France insoumise devant plusieurs journalistes et rapporté par l'AFP. Emmanuel Maurel «respecte et tient compte de la force politique que nous sommes», a-t-il également estimé.

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

  • L'actualité des socialistes du 19 au 27 janvier (Mise à jour)

    DERNIERE HEURE

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

    LA SOCIAL-DEMOCRATIE

    La Tribune - La social-démocratie est morte, vive la social-démocratie ! Par Gazier Bernard et Günther Schmid

    Donnée pour morte à de multiples reprises, la social-démocratie a toujours su rebondir. Elle peut le faire à nouveau en 2018, si et seulement si elle actualise ses idéaux. Par Gazier Bernard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Günther Schmid, Freie Universität Berlin

    L'horizon de l'Union européenne est de plus en plus celui de la déréglementation, des coalitions de centre-droit ou de droite et du repli nationaliste. Selon de nombreux observateurs, la social-démocratie (SD) serait obsolète et condamnée en Europe. Mais on le disait déjà dans les années 1980... La SD subit des enterrements périodiques d'où elle renaît. Il s'agit d'une exigence centenaire, celle de la conception généralisée de la démocratie, l'étendant au-delà des citoyens et des électeurs, vers les travailleurs, les entreprises et les municipalités.

     

    POST-CAPITALISME

    OFCE - Y aura-t-il un post-capitalisme? par Branko Milanovic

    À propos du livre de Paul Mason, « Postcapitalism: A Guide to our Future », Editions Allen Lane, 2015.  

    C’est un livre immensément ambitieux. En moins de 300 pages, Paul Mason explique non seulement les 300 dernières années du capitalisme et les efforts pour le remplacer par un autre système (le socialisme), mais montre comment il sera éventuellement transformé et propose un ensemble de politiques pour aider à cette transformation. De plus, il ne s’agit pas d’un livre superficiel – qui pourrait sembler au premier abord opposer l’énormité du matériel couvert et la taille relativement mince du volume. Il ne faut pas non plus être distrait par le style folklorique utilisé par Mason. Le style peut être journalistique, mais les questions posées, la qualité de la discussion et les objectifs du livre sont de premier ordre.

    COMPLOTISME

    Le Monde - TV – « Complotisme, les alibis de la terreur »

    A voir aussi ce soir. Un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur

    Rudy Reichstadt est sur tous les fronts. Membre de l’Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean Jaurès, le politologue anime depuis 2007 le site Conspirary Watch. où il passe aux cribles, pour mieux les démonter, les théories du complot. Ce soir, c’est sur France 3, qu’il poursuit ce combat, en cosignant avec Georges Benayoun, auteur notamment de L’Assassinat d’Ilan Halimi (2014), un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur.
     
     
    INEGALITES
     

    Ce matin, Oxfam a fait la une des médias avec un chiffre choc : 82 % des richesses créées l’an dernier ont profité au 1 % les plus riches,  alors que les plus pauvres n’ont eu que des miettes (pour en savoir plus sur ces chiffres, rendez-vous ici). 

    Face à l’indignation que suscite cette crise des inégalités, les entreprises et responsables politiques se trouvent à la croisée des chemins. Des solutions existent pour rééquilibrer la balance entre les 99 % et les 1 %.  

    C’est fort de ce constat que ce matin, des militant-e-s d’Oxfam se sont mobilisé-e-s à Paris, avec un mot d’ordre : combattre les inégalités pour vaincre la pauvreté.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités entre les femmes et les hommes en Europe

    Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent en Europe, mais l’égalité est encore loin d’être atteinte dans de nombreux domaines, et les situations sont très contrastées d’un pays à l’autre. Certains sujets, comme la santé ou l’éducation, avantagent toutefois les femmes. Le tour de la question, par Valérie Schneider de l’Observatoire des inégalités.

    Oxfam lance sa campagne « Combattre les inégalités, vaincre la pauvreté »

    Davos 2018 : Les 1 % les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées l’an dernier, la moitié la plus pauvre du monde n’en voit qu’une miette

    Des richesses engendrées l’année dernière, 82 % ont profité aux 1 % les plus riches de la population mondiale, alors que les 3,7 milliards de personnes qui forment la moitié la plus pauvre de la planète n’en ont rien vu. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam, « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent », publié aujourd’hui, à la veille du Forum économique mondial qui rassemblera le gotha du monde politique et des affaires à Davos, en Suisse.

    Observatoire des inégalités - Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de revenus de moitié

    Impôts et prestations sociales réduisent nettement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    FINANCE SOLIDAIRE

    The Conversation - Au temps de l’argent roi, où en est la finance solidaire en France ?

    Qu’est-ce que la finance solidaire ?

    L’objectif de cette finance est donc d’allouer des capitaux et financer directement des entreprises engagées notamment dans l’amélioration des conditions sociales et la transition écologique. Les objectifs d’impact sont surtout situés sur les enjeux de l’emploi (lutte contre le chômage), du logement, des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique voire du développement entrepreneurial des pays sous-développés du Sud…

     
    JEAN GADREY
     
     
    Liste totalement subjective que chacun.e peut compléter ou contester. Mes billets sur le risque de krach financier ou sur le climat ayant pu en déprimer certain.e .s, je voudrais me racheter un peu en débutant l’année 2018 par quelques très bonnes nouvelles récentes, façon de vous adresser mes vœux.

    PS

    France Info - Emmanuel Maurel, eurodéputé et candidat à la tête du PS : "Rien de ce qui est à gauche ne nous est étranger"

    Le socialiste Emmanuel Maurel était l'invité de "L'Interview J-1", jeudi, à la veille clôture des candidatures pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

    Europe 1 - Le débat d’Europe Soir – Frédéric Taddeï – Le Parti Socialiste peut-il encore nous étonner ?

    Avec : Eric BENZEKRI, Scénariste de la série Baron noir ; Gaël BRUSTIER, Politologue......

    Europe 1 - Congrès du PS : une dernière ligne droite sous haute tension

    Les candidats au poste de premier secrétaire ont jusqu’au 27 janvier pour déposer leur motion et satisfaire aux nouvelles règles de parrainage. Malgré l’état du parti, la bataille est déjà âpre. 

    Un congrès du PS, c’est souvent une lutte des egos et des ambitions. Et les débâcles électorales de 2017, qui ont laissé le parti en miettes, l’on contraint à vendre son siège historique rue de Solférino et le placent quasiment en état de mort clinique, n’ont pas changé la donne pour le rendez-vous de 2018. Pas moins de cinq candidats - six si Julien Dray se décide à y aller - se sont fait connaître. Mais les règles de parrainage ont changé, et tous ne pourront peut-être pas s’aligner avant la date limite du 27 janvier. En attendant, et malgré un processus qui s’annonce long, et peut-être douloureux, la bataille a déjà commencé.

    L'Obs - Congrès du PS : "Et si on exigeait la clarté, la lucidité et des idées neuves ?"

    TRIBUNE. A l'aile gauche du PS, les amis de Benoît Hamon appellent à dresser l'inventaire du quinquennat Hollande et à s'appuyer sur l'enthousiasme qui s'est levé lors de la primaire.

    Si Benoît Hamon a quitté le PS, ce n'est pas le cas de tous ses amis. Régis Juanico, membre de la direction provisoire du PS, Mathieu Hanotin, coordinateur de la campagne présidentielle, et une dizaine de parlementaires ou anciens parlementaires socialistes veulent peser sur le congrès socialiste. Dans le texte que nous publions ci-dessous, ils réclament "un inventaire de la pratique du pouvoir par la gauche, tout particulièrement du dernier quinquennat", tout en marquant une opposition résolue à la politique d'Emmanuel Macron.

    A quelques jours de la clôture des candidatures, ils ne disent pas à ce stade quel sera leur choix. Soutenir Emmanuel Maurel, candidat de l'aile gauche ? Ou bien Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls devenu l'avocat de la réconciliation de la gauche ? Ils feront savoir leur décision samedi.

    France Inter , Le PS se cherche un chef

    Avec Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l’Assemblée qui fait figure de favori.

    Ancien hollandais mais compatible avec la gauche d’un PS qui, de toute façon, n’a plus de boussole. Au-delà de la compétition, c’est bien la pertinence de l’existence du PS qui est en jeu. Où en est-il aujourd’hui ? Son encéphalogramme idéologique est plat, mais au jour le jour, le PS gère toujours les plus grandes villes dont la capitale, 5 des 12 régions et de nombreux départements. Et ses élus locaux sont plutôt appréciés.

    Slate - Peut-on vraiment sauver le PS? par Olivier Biffaud

    Le nom du ou de la nouvelle première secrétaire du parti socialiste sera connu le 29 mars. Une lourde tâche l'attend: sauver le navire socialiste d'un naufrage définitif et tenter de le remettre à flot.

    Une femme –Delphine Batho– et quatre hommes –Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, par ordre alphabétique– sont actuellement en lice pour engager, dès l'élection du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste le 29 mars prochain, le sauvetage de l'année!

    Slate, Gaël Brustier - Le Parti socialiste ne connaîtra pas un nouvel Épinay (à moins que…)

    Avec Delphine Batho, ils sont maintenant cinq à vouloir relever le PS. On imagine que dans la tête de chaque candidat au poste de premier secrétaire trotte le souvenir du congrès d'Épinay, charriant nostalgie, fantasmes et espérances…

    En 1971, longtemps après l’arrivée de De Gaulle au pouvoir en 1958, naquit le PS d’Epinay dirigé par François Mitterrand. L’Union de la gauche puis la conquête du pouvoir en 1981 apparaissent désormais comme un âge d’or. On en est si loin...

    L'Obs - Le Parti socialiste est-il "une mafia", comme le dit Delphine Batho ?

    Pour le politologue Frédéric Sawicki, le fonctionnement du PS évoque "dans certains cas un fonctionnement clanique ou féodal". Interview.

    Frédéric Sawicki est politologue, spécialiste du Parti socialiste et des pratiques militantes. Il est professeur de science politique à l'Université Paris I-Panthéon-Sorbonne.

    Libé - A Lille, Martine Aubry soutient Faure et charge Macron

    La maire de Lille a annoncé ce jeudi, lors de ses vœux à la presse, qu'elle apportait son soutien au chef des socialistes à l'Assemblée pour prendre la tête du parti. Et profité de l'occasion pour critiquer la politique migratoire de l'Elysée.

    Ce sera Olivier Faure. Martine Aubry a annoncé son soutien officiel à celui qui a été son conseiller lorsqu’elle était ministre de l’Emploi et de la Solidarité, dans le gouvernement Jospin.

    Le Monde - Un ancien membre de la campagne de Benoît Hamon mis en examen pour viol

    Placé en garde à vue mardi, Gilbert Cuzou est visé par cinq plaintes de militantes du PS qui ont participé à la campagne présidentielle de Benoît Hamon.

  • CN DU PARTI SOCIALISTE 27 JANVIER 2018 Discours d’Emmanuel MAUREL L’union et l’espoir

    Rien n’est perdu. Rien n’est perdu à condition de savoir d’où l’on vient. À condition de savoir qui l’on est. À condition de savoir ce que nous voulons.

    Hors de la clarté point de salut ! On ne reconstruira rien sur les sables mouvants de l’ambiguïté. Le clair obscur c’est magnifique en peinture. En politique, surtout dans les périodes troublées, c’est inapproprié, voire incompréhensible.

    De la clarté donc, et cela va de soi, de l’humilité.

    La clarté dans la camaraderie, c’est, je crois, une condition indispensable à la réussite de ce Congrès. Condition nécessaire, mais non suffisante. Je crois que nous nous réconcilierons avec nous-mêmes, et que nous intéresserons peut-être les Français, si nous donnons le sentiment d’avoir un tant soit peu compris pourquoi nous en sommes arrivés là. Ce n’est pas joué d’avance, tant nous avons l’habitude, depuis quelques années, de préférer le déni ou l’esquive à l’exercice de la raison critique.

    Ce que personne ne peut nier en revanche, c’est qu’il y a cinq ans nous avions tout, et qu’aujourd’hui nous flirtons avec la marginalité électorale. Comment en sommes-nous arrivés là ?

    Il y a bien sûr le quinquennat qui vient de s’écouler et qui, à bien des égards, nous a rendus profondément méconnaissables. Projet sur la Déchéance, loi Travail, Pacte de responsabilité : les nôtres ne nous ont pas reconnus. Et nous-mêmes, si j’en juge aux déclarations des uns et des autres aujourd’hui, avons eu du mal à nous reconnaître.

    Il y a notre pratique du pouvoir qui, faute de s’émanciper de la pratique présidentialiste de nos institutions, a conduit à des incompréhensions, un dialogue de sourd, un dysfonctionnement général.

    Il y a une campagne électorale marquée par le spectacle navrant des trahisons, puis, aux législatives, par une effarante confusion.

    Il y a enfin la crise structurelle de la social-démocratie européenne, qui confrontée à la dynamique du capitalisme, à la société de l’accélération, à la révolution numérique, ne peut plus en revenir aux solutions traditionnelles qui étaient les siennes dans le cadre de l’Etat-Nation, mais qui n’a pas été assez hardie, assez courageuse, pour essayer d’en imaginer de nouvelles dans le cadre qui est pourtant le plus pertinent, celui de l’Union européenne.

    La situation allemande est là pour nous le rappeler. Le courant socialiste hésite aujourd’hui entre deux stratégies. Je ne caricature pas ce qui se passe en Allemagne. Je ne méconnais ni les contraintes, ni les menaces qui naîtraient de nouvelles élections. Mais je sais le risque que fait courir l’impression d’indifférenciation entre la droite et gauche : celui de faire monter l’extrême droite, et d’abandonner notre base sociale au populisme et à la xénophobie.

    Les grandes coalitions ne réussissent pas aux socialistes. Surtout quand ils ont le choix, comme ce fut le cas du SPD de Schröder, qui préféra gouverner avec Merkel plutôt que s’allier avec les Verts et Die Linke, installant pour longtemps la Chancelière et l’ordoliberalisme à la tête de l’Allemagne. Les théoriciens des gauches irréconciliables, des deux côtés du Rhin, nous condamnent à la défaite piteuse.

    Je peux témoigner, depuis ma place de député européen, que la grande coalition ne réussit pas non plus aux sociaux-démocrates au Parlement de Strasbourg. A trop chercher le compromis à priori avec la droite, à trop vouloir composer avec ceux pour qui l’Europe est avant tout un grand marché régi par les seules lois de la concurrence et du profit, on aboutit trop souvent à des textes fades, qui nous obligent sans cesse à revoir nos objectifs à la baisse.

    Il y a une partie de la famille sociale-démocrate qui rêve désormais à voix haute d’un scénario macronien de « dépassement des clivages », histoire de mettre en œuvre la politique du cercle de la raison libérale.

    L’heure de la grande explication au sein du PSE est venue, et ce sujet sera aussi au cœur de notre congrès.

    Quinquennat décevant, pratique du pouvoir inappropriée, crise de la social démocratie européenne.

    Mais il y a aussi notre incapacité collective à changer, à nous moderniser, et cela depuis près de deux décennies. Aussi bien dans notre fonctionnement, dans nos procédures internes que dans notre façon de penser et de travailler ensemble. Nous avons trop souvent confondu la synthèse – qui suppose le respect des textes et des débats doctrinaux, les analyses fines, l’attention aux faits – avec les arrangements sur un coin de table au sortir d’un congrès.

    Et puis surtout, nous n’avons pas été suffisamment vigilants face à l’offensive culturelle menée par les idéologues du néolibéralisme qui, eux, ont toujours pris la vie de l’esprit au sérieux ; qui faute de combattants, parviennent à imposer leur grille de lecture du monde et leur vocabulaire. Le travail devient un coût, les usagers des clients, les cotisations des charges, l’action politique se dilue dans la gouvernance.

    Cette trop grande porosité à l’air du temps, à ce que nous appelions jadis l’idéologie dominante, a conduit certains d’entre nous à rejoindre les rangs de ceux qui se croient modernes parce que le monde les change plus qu’ils ne changent le monde. Qui pensent malin de trianguler, c’est à dire de braconner sur les terres de la droite, et qui singent Tony Blair avec vingt ans de retard.

    On nous dit que le monde a changé. Oui, le monde a changé ! Mais de ce changement, on ne retient trop souvent que ce qui ressort de la dynamique nouvelle et apparemment irrépressible du capitalisme, alors qu’il faudrait surtout observer la gravité des crises qu’elle engendre et la vigueur des mouvements de contestation qu’elle suscite. Une vigueur parfois désordonnée, mais qui constitue un puissant carburant pour ceux qui n’ont pas renoncé à lui donner un débouché politique concret.

    Oui, le monde a changé, et la gauche moderne c’est celle qui se nourrit et s’inspire des luttes nouvelles qui s’organisent, souvent d’ailleurs au niveau mondial, et qui épouse la cause écologique sous toutes ces formes, dénonce les risques des méga accords commerciaux, se mobilise contre l’évasion fiscale, contre l’invasion publicitaire et contre l’uniformité culturelle. Autant de combats qui sont des points d’appui importants, et qui remettent en scène la confrontation séculaire entre la multitude et les possédants.

    Voilà des exemples inspirants pour nous. Mais on peut même aller moins loin. Le paradoxe c’est que localement nous sommes moins timorés et plus imaginatifs que lorsque nous exerçons le pouvoir d’Etat.

    Aujourd’hui, les collectivités locales socialistes expérimentent les circuits courts et le produire local, les territoires zéro chômeur, le revenu de base, et bien d’autres choses encore : autant de résistances à la société de marché !

    Pour reprendre la distinction célèbre de Lionel Jospin, il nous revient de contrarier l’emprise progressive de

    la société de marché et sa volonté de marchandiser le monde et les hommes jusque dans leur vie personnelle. Le combat le plus emblématique est celui contre les GAFA, qui nous enferment dans des algorithmes et nous font travailler gratuitement en exploitant nos données personnelles.

    Ne rien abandonner de nos fondamentaux, se nourrir des luttes nouvelles, voilà la voie que nous devons emprunter pour redevenir le cœur battant de la gauche française.

    C’est cette voie que je propose dans la motion dont j’ai l’honneur d’être le premier signataire et qui s’appuie aujourd’hui sur le soutien de plus de 1000 militants présents dans tous les départements.

    Un rassemblement large, opéré au vu de tous, dépassant les querelles d’antan, pour tourner la page et jeter les bases du socialisme des temps nouveaux.

    Une synthèse nouvelle, une synthèse de travail, une synthèse offensive.

    Pour un socialisme à la hauteur des défis que nous lancent l’explosion des inégalités, les menaces du changement climatique, les conséquences ambivalentes de la révolution numérique sur nos libertés et sur le travail, la mise en mouvement des peuples du Sud par la misère, la guerre, la désertification.

    Un socialisme qui se situe clairement dans l’opposition à l’illusion progressiste que représente Emmanuel Macron, une opposition sans adjectif. Responsable, constructif, pourquoi avoir besoin de le préciser? Nous ne l’avons jamais fait face à la droite. Or il n’y a plus que les complaisants et les naïfs qui prêtent encore à Macron et Philippe une fibre sociale démocrate.

    Un socialisme qui se donne pour objectif prioritaire de renouer du corps central de la société (les ouvriers et les employés, du public et du privé, la jeunesse) qu’on ne saurait laisser au FN, et qui en tire les conséquences concrètes en terme programmatique. Le parti de tous les jours de la vie. Salaires, logement, services publics, égalité entre les territoires.

    Un socialisme auquel rien de ce qui est à gauche n’est étranger et qui sait que le rassemblement des forces de transformation sociale, si difficile soit-il, reste la condition de la victoire.

    1974-1981, 1993-1997. A chaque fois, les conditions du sursaut ont été les mêmes : l’union et l’espoir.

    Il y a dans les caprices de Marianne, d’Alfred de Musset, une phrase que je ne résiste pas au plaisir de vous citer : « Marianne, vous êtes comme une rose du Bengale. Sans épine et sans parfum ».

    Eh bien je souhaite que notre rose à nous soit d’une toute autre espèce. Que nous gardions les épines ; celles du combat contre la droite et l’extrême-droite. Que nous portions le parfum ; le parfum frais et enivrant de notre l’idéal.

    http://ambitiondegagner.fr/

  • Emmanuel Maurel (Parti socialiste) : « C’est un congrès de refondation, mais aussi de survie »